Marbeck : L’artiste couteau-suisse !

Marbeck : L’artiste couteau-suisse !

Marbeck, c’est un acteur et un auteur-compositeur, qui manie aussi bien l’acting, la photo et la vidéo que le son. Récemment, Marbeck lançait son projet solo notamment à travers ses singles Fais-toi Kiffer  et BAM BAM. Le but de cet amoureux de la fête ? Transporter l’auditeur dans ses films auditifs et dans sa folie techno-rock !


Marbeck © Sarah de Henau

Du cinéma à la techno…

Guillaume Marbeck, alias Marbeck, est un artiste complet. Il fait ses études dans le cinéma, et réalise une formation de réalisation à l’école ESRA à Paris. Il prend également des cours d’acting studio à l’Actors Factory de Paris. En parallèle, il réalise plusieurs lives électroniques pour des soirées du collectif artistique Good Dirty Sound. Cette expérience live lui permet de construire un concept musical et scénique propre, à la fois brut, évolutif et intéractif.

De 2012 à 2015, Marbeck collabore également avec l’artiste Molécule par le duo Vertige, signé chez le label Mille Feuilles. Le projet offre des productions techno incisives et percutantes. À côté de Vertige, Marbeck a également un projet solo nommé Analphabeth, avec des compositions toujours aussi techno mais plus crues. C’est ainsi qu’il s’affirme en tant qu’artiste. Par l’esprit de sa musique, Marbeck nous remémore notre enfance et nous pousse à nous affirmer.

Vertige – Bad Man :

Du duo au solo…

En 2019, Marbeck se lance dans un nouveau projet solo, qui combine ses influences cinématographiques et musicales dans un projet hybride de techno-rock chanté. Sa musique consiste en une composition de guitares, de basse et d’orgues modifiés pour donner un effet « synthé ». Ses morceaux sont enregistrés en La 432Hz. Cet accordage serait en résonnance avec la fréquence de la Terre, afin de créer des sons organiques plus bruts, en adéquation avec le rythme et la nature.

Par sa musique, Marbeck transmet ses réflexions personnelles ainsi qu’ un message de confiance et d’estime de soi. Ses sons sont joyeux, parfois mélancoliques et débridés, et s’inspirent du rock des années 60 et 80, mais aussi de la scène techno. On compte parmi ses influences le duo french touch Justice, ou encore Prodigy. Sa musique s’influence bien sûr de son passif cinématographique : ses études lui ont en effet appris à écrire, parler et chanter des textes atypiques, le tout avec une forte dimension visuelle.

Fais-Toi Kiffer :

Carpe Diem et bon son de teuf…

Marbeck dévoile son premier single le 15 avril 2020. Fais-toi Kiffer présente une production groovy en mode « Carpe Diem » chanté, qui encourage à développer notre créativité et à ne pas se prendre la tête. Le lâcher-prise et la positivité sont une vraie philosophie pour Marbeck. Ce message passe notamment à travers le clip collaboratif du morceau, composé de deux cent vidéos joyeuses et délirantes créées et envoyées par les auditeurs de l’artiste ! Sortie le 21 mai 2020, la vidéo est d’autant plus forte du fait qu’elle a été réalisée en pleine période de confinement. Cette situation aura été certes délicate, mais elle a su nous renouer avec nos proches, et nous retrouver dans des passe-temps ludiques et artistiques… Le second single Bam Bam sort le 30 juin 2020. Le rock et la techno sont ici fusionnés pour donner un son qui arrache, à la fois hypnotisant et révélateur. Par Bam Bam, l’artiste nous fait remonter à nos souvenirs de concerts et festivals endiablés… hymne nostalgique de nos souvenirs de festival, le morceau est mis en scène autour de « ce fameux pote de teuf extrême, à fond sur les basses », représenté ici par un monologue débridé et extasié par le son. Bam Bam est enregistré en studio-maison avec une guitare, une basse et une boîte à rythme. Le son est complètement immersif : on se croirait dans une vraie rave, avec ce son spatialisé en 8D savamment dosé, qui exprime la puissance du son techno typique des gigantesques warehouses parties. Le morceau commence progressivement, commençant par des basses épurées pour ensuite dériver vers une distorsion de sons, comme un drop, pour nous mettre dans une sorte de transe, d’état euphorique, de douce extase contemplative. Par ce deuxième single, Marbeck souhaite rendre hommage aux artistes croisés dans les clubs, squats, concerts et festivals, qui lui auront donné de belles claques musicales !

Bam Bam :

La musique en break…

Il faut savoir que les deux morceaux mis en ligne par Marbeck ont été composés durant l’été 2019. Fais-Toi Kiffer et BAM BAM sont marqués par cette énergie estivale, qui peut être assez décalée avec le « mood du confinement » de l’été 2020… « J’ai tant bien que mal essayé de garder une énergie positive depuis la crise sanitaire, mais j’ai vite senti un décalage entre la proposition artistique que je faisais en partageant ces titres et mon état émotionnel du moment. » déclare le jeune artiste. «  C’est dur à dire, mais plus je travaillais sur la sortie de ces sons positifs et énergiques, plus mon énergie disparaissait et je me sentais diminué ». Un constat qui a donné à l’artiste l’envie de faire un break dans la musique, et qui l’a fait réfléchir sur d’autres compositions plus cohérentes avec l’humeur et l’énergie de la situation actuelle. Le confinement aura notamment apporté à Marbeck certaines réponses, quelques prises de consciences voire des projets… « Se rendre compte que tout change, tout le temps, et que le monde d’aujourd’hui est dans une danse immobile en slow motion. J’en ferai bien une chanson d’ailleurs ! ».

Avec tout ce charivari provoqué par le confinement, Marbeck n’a pour le moment pas pour projet de réaliser un EP ou un premier album solo… Durant l’été et l’automne 2020, Marbeck retape son studio et espère ainsi y présenter des lives improvisés sur Internet, qui soient en relation avec l’instant présent. « J’ai construit tout mon live sur ce principe et je crois que plus j’en parle autour de moi, plus l’intérêt se fait sentir. » Quand tout sera en place, Marbeck recommencera à composer et croise les doigts pour faire des concerts en salles. Son festival de rêve ? « Le festival Rock en Seine. Ce serait le must parce que j’y étais allé seul à treize ans pour voir mes groupes préférés. » se remémore Marbeck avec émotion. « C’est là que j’ai découvert la musique électronique avec un concert de Prodigy en closing qui m’avait carrément fait l’effet que je décris dans BAM BAM ». Marbeck désire notamment travailler avec l’ingénieur du son Tchad Blake, afin de percer le mystère de sa musique… « J’aimerais vraiment comprendre comment il arrive à faire sonner les disques qu’il mixe, car son travail est tout simplement génial. J’aimerais beaucoup passer une journée avec lui rien que pour son état d’esprit ! »

… mais des projets cinéma et photo en vue !

Comme dit précédemment, Marbeck ne s’arrête pas à la musique ! Pour la fin 2020, il envisage de se mettre très sérieusement à l’écriture d’un long-métrage, en pied de nez à la pandémie qui empêche les comédiens de jouer. Ce projet fait suite à sa participation au Nikon Film Festival de cette année, où il présente son court-métrage Relation Libre : « L’expérience Nikon était intéressante. À la base, le court-métrage n’était pas destiné à participer au concours, mais finalement le sujet collait au thème et le court métrage a été inscrit au festival. » Une première pour l’artiste, qui a pu voir son œuvre d’acteur diffusée au grand public, et qui a su s’attirer une bonne critique !

Marbeck pratique également la photographie, toujours dans un cadre cinématographique. « J’ai une activité de photographe et je me focalise sur la prise de vue de portrait de comédiens. J’ai commencé ce travail en parallèle de ma formation d’acteur à l’Actor Factory. Je m’intéresse à la photographie naturelle : j’essaye de faire ressortir la personnalité de mes modèles de la manière la plus juste et fidèle possible. » Dans l’art de l’image mouvante, l’image fixe est tout aussi importante pour Marbeck : elles sont complémentaires. « L’image en mouvement permet de traduire des états changeants et la représentation instantanée de la photographie permet de résumer en une seule image une multitude de potentiels de mouvements. L’expression de l’image figée est pour moi un défi, celui de produire des images vibrantes de sincérité, qui justement suggèrent un mouvement émotionnel intérieur. » La photographie de comédiens permet à Marbeck d’avoir une activité professionnelle qui se veut également artistique. Par la photographie, Marbeck s’ouvre aux diverses personnalités uniques que chaque individu représente, ce qui lui permet d’accepter sa personnalité et ses particularités qui lui sont propres. Cette profession l’aide aussi à développer ses facultés de direction d’acteurs, une compétence primordiale pour aspirer au métier de réalisateur… car oui, le jeune comédien et photographe souhaite monter les échelons !

L’année 2020 aura été aussi compliquée qu’enrichissante pour Marbeck : des états d’âmes divers, un clip pour un de ses nouveaux morceaux, un nouveau studio… et plein d’aspirations ! Marbeck sait se diversifier pour toujours être aussi créatif. En attendant ses futurs projets, n’hésitez pas à le suivre sur les réseaux et à écouter ses deux singles, disponibles sur toutes les plateformes de streaming !

Amicalement,

Alice

Pour en (sa)voir plus sur l’artiste :

Site Officiel : https://www.guillaumemarbeck.com/

Page Facebook : https://fr-fr.facebook.com/marbeckmarbeck/

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